lundi 10 juillet 2017

la partie de tarots

acrylique, 75x115
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

il n'y a jamais une histoire, mais des histoires. celles qui commencent bien avant l'évènement, mais qui le forge complètement. celles qui sont en cours, celles prévues ou non. et toutes ces histoires forment le présent, l'instant.
comment en arrive-t-on là ? est-il nécessaire de l'expliquer, ou bien le simple fait de savoir qu'il y a un passif et un futur suffit ?

ce tableau a une histoire, qui n'a rien avoir avec lui, mais l'a complétement forgé.
ce tableau a eu son présent, il s'est défendu et a du faire sa place et trouver son public pour être compris.
ce tableau est né en plusieurs fois, pour ne se retrouver adulte que bien plus tard.
ce tableau n'avait pas de vocation, on lui a donné.
ce tableau représente les craintes et apporte la réponse en même temps.

n'y voyez surtout pas la réalité, ne restez jamais accroché à la première impression, ce que ce tableau vous raconte est autre chose, et il ne vous le racontera qu'après un long moment passé ensemble.

dimanche 2 juillet 2017

la bonté faite démon

acrylique, 65 x 93
 on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

il m'arrive, trop souvent, de percevoir dès les premières secondes d'une rencontre, si la personne est bonne ou mauvaise.
préjugés ? délit de facièce ? non, simplement le fait que j'ai cette capacité à juger une personne rapidement. et malheureusement, je ne me suis jamais trompé.
vous allez me dire que je suis bien certain de moi, et oui, mais bon voilà, prouvez-moi le contraire.

et donc, derrière des visages bien sereins, des personnes que l'ont dit "bonnes", je sais qu'il y a une personne qui vous prendra l'énergie, une personne qui est juste une manipulatrice. mais heureusement, je sais aussi que derrière une personne qu n'est aps accessible, ou difficile d'accès, qu'il y a une belle personne qui sommeille ou ne se dévoile pas.

voilà sans doute le point de départ de ce tableau, le visage neutre d'une personne qui donne naissance au démon intérieur ou extérieur parfois.

encore la dualité, le combat, les masques...

je suis parti dans un travail assez différent. je reste avec mes armes (couteau et galet), mais j'ajoute le doré, qui pour moi est une couleur à l'opposé de ce que je suis ! quand j'étais plus jeune, j'avais cette arrogance de détester le doré.
et puis, en fait, je me suis rendu compte que le doré devait m'adopter, et que moi je devait la maîtriser.
je ne sais pas si c'est chose faite, mais j'ai de plus en plus cette brillance, cette couleur qui attire et rebute.

samedi 1 juillet 2017

la lune a rendez-vous avez le soleil

acrylique, 65 x 93
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

pourquoi serait-ce toujours le soleil qui a rendez-vous ?
et qui dit que parfois, ce n'est pas la lune, ce personnage argenté, blanc, féminin et nocturne, qui prendrait un rendez-vous avec le soleil, cet astre brillant, diurne et masculin ?

et si, un jour, ou une nuit, les deux astres étaient rassemblés en un seul, pour apporté à la fois la brilalnce et le reflet, le chaud et le froid, le ying et le yang ?

voilà encore un travail sur la dualité, les différentes facettes qu'une personne peut avoir en elle.

une personne n'est ni lune ni soleil, mais un peu des deux, selon lheure et le reflet à donner aux autres.

détail
détail

jeudi 20 avril 2017

le médium n'est pas celui qu'on croit

acrylique, 65 x 93
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

pas la première, mais une des toiles intégrant maintenant des personnages.

le travail se porte de plus en plus sur l'ésotérisme, le bien le mal. est-ce qu'il y a du bien dans une personne démoniaque ? et est-ce qu'un saint à des mauvais côtés ?

souvent, c'est la vie qui décide, qui forge une personne. quelqu'un de vraiment bien le restera... je pense. mais quelqu'un qui hésite, qui a une moitié de bonté et une moitié de méchanceté, sera vraiment orientée dans un des choix selon l'expérience, les retours, le regards des gens.... et aussi sa volonté.

cela me fait toujours pensé à cette histoire Cherokee : tous le monde à en soit un combat intérieur entre deux loups. le premier est méchant, jaloux, sombre, arrogant.... et le deuxième est lumineux, aime la paix, aide son prochain.
et si vous voulez savoir lequel gagne dans le combat, il s'agit de celui que vous nourrissez...

 toujours avec le travail au couteau, de l'ajout de matière et une préparation au galet.

mardi 28 juin 2016

Hedda

80x120 acylique - collection privé
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

voici une commande pour une pièce de théâtre, Hedda Gabler, joué en juin 2016 par la compagnie UDP.


très souvent, la toile décide et me mène vers ce qu'elle veut. ici, l'idée était de rester dans les tons du décors de la pièce, code couleur, modernité, tout en faisant une toile qui était la mienne, mon style.


tout en restant moi, j'avais en tête la vie d'Hedda Gabler, sa fragilité, la société qui la confine et l'oblige au malheur et à l'ennui.


j'ai vu dans cette toile, toute la vie d'Hedda. mais lors des représentations, on est souvent venu me parler de la toile, et de ce que les spectateurs en avaient pensé. les interprétations qui étaient à chaque fois justes et bien développées.


comme chacun y met son expérience et y voit ses connaissances, chacun y verra une chose différente. et c'est bien le but de mes toiles.


vendredi 29 avril 2016

la couleur n'a pas atteint son but

acrylique 150 x 150
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…

perturbant pour certain, plongeant pour d'autre, ce triptyque est un travail encore sur le mouvement, sur le début d'une explosion, ou la fin.

j'avoue, il y a un côté SF des années '70

samedi 12 septembre 2015

et ce ne fut que le début

acrylique 50x150
on n’explique pas une toile, chacun y voit ce qu’il veut…
voici une commande, un cadeau.

en partant du lieu d'exposition et du désir d'une autre toile mais déjà achetée, je suis partit dans les directions souhaitées.
ayant toujours le libre choix dans l'oeuvre, les dircetives me sont autant de simplifications dans la réalisation.

mais, à un moment, c'est quand même la toile qui reprend le dessus et décide de ce qu'elle deviendra.